Il ne nous aura fallu qu'une seule écoute pour nous rendre compte du potentiel inépuisable de First King, potentiel qu'il exploite sagement et avec minutie dans ce nouveau morceau. On est conquis par la dimension festive et la coloration branchée dont il se dote. Voilà qui crée un contraste avec ses précédentes sorties.
Clairement, on inscrirait "Manyanyan" dans un registre World Music qu'on ne s'y tromperait pas, et c'est sans doute ce qui permet à son auteur de le vendre, et de se vendre cher. Avec ses influences éclectiques, il dispose des aptitudes pour s'insérer facilement dans les playlists des nights-clubs. D'ailleurs, sa thématique se révèle appropriée pour y parvenir : danser jusqu'au paroxysme de la fatigue, révéler son potentiel, conquérir par des pas cadencés.
À ce propos, pour sa sortie, First King se propose de procéder à un lancement, le 5 juillet, dans un club. Le chant velouté, le rendu artistique et l'orientation, tout tend à faire de cette sortie consensuelle l'une des plus travaillées depuis l'envol de sa carrière musicale avec "Agba Nan Bio Houégbé". Bien qu'il s'agisse d'un coup d'essai dans cette orientation, volontiers, on le considère comme un coup d'exploit, tant son originalité et le mélange des intonations correspond aux codes de la musique actuellement commerciale.
Il ne reste qu'une chose à faire : réussir à imposer ce single de First King aussi naturellement que possible, travailler sur sa communication, gérer ses retours, obtenir des scènes…
