Sergent Marcus : Le rap béninois a été tué par la musique "fastfood" supportée par Trace

Samedi 19 janvier, Djamile Mama Gao présentait à la presse son premier album : "Nan Yi Noukon". Fébrilement annoncé sur les réseaux sociaux, cet événement a tout de même connu la participation de nombreux acteurs. Manageurs, journalistes, slameurs, rappeurs... un parterre de personnalité y était.

Évidemment, conférence de presse rime avec déclaration solennelle et question des participants. C'est dans cet ordre d'idées que l'on demanda à Sergent Marcus, qui jouait le rôle d’'animateur de conférence, ce qui, à son avis, aurait entraîné la mort du rap béninois. Sa réponse : « Le rap béninois a été tué par la musique fastfood supportée par Trace. »

À en croire le slameur autrefois rappeur, la mue (maladroite) du rap au bled serait due à la volonté de la vague d'artistes de passer sur Trace. Il en aurait résulté le choix prononcé pour le rap commercial au détriment du rap "old-school", old style.
Voilà qui relance l'éternel débat de l'identité musicale du rap béninois et de l'influence de l'extérieur. À qui la faute ?

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