Deux leçons à tirer du son le plus partagé de Attinkpon

On connait tous des artistes qui font du rap sur du gogohoun, de la rumba sur une prod rap, de la trap sur du RnB, etc. Mais des artistes qui chantent en anglais sur du tchinkoumin, on en connait très peu, si ce n’est qu’on n’en connait qu’un seul.

A la base, beaucoup qui tombaient sur la vidéo l’évitaient, s’en moquaient, mais partageaient afin de faire rire; trouver des vannes sur le morceau. Mais le résultat est effarant ! De partage en partage, de moquerie en moquerie, "I love you" de Attinkpon est devenu le morceau le plus relayé ces derniers jours. Si vous avez un compte sur les réseaux sociaux, vous devez avoir vu dans votre fil d’actualité, des publications avec le mot ‘’Bicoz’’ (déformation de ‘’because’’, anglais).

Attinkpon voulait créer quelque chose de nouveau : chanter en anglais sur du tchinkoumin pour faire polémiquer. Et ça n’a pas raté ! Au Bénin comme à l’extérieur, la vidéo tourne et sert de base à des challenges, des parodies et des covers. Celle de Sessimè n’est pas passé inaperçue, car en plus de la reprise, elle délivre un puissant message : il faut soutenir Attinkpon plutôt que de lui « jeter la pierre ». D’un autre côté, des beatmakers dont Nick de la structure Witch Entertainment ont réalisé une recomposition de "I love you" ; une composition mélodieuse que nous vous suggérons.

« Bicozbicoz »a aussi traversé les frontières tombant par exemple en Côte d’Ivoire avec une reprise de DJ Mix et de nombreuses vidéos hilarantes qui ontabsolument donné plus de poids au challenge #Bicoz. La leçon est claire : innover, ça rapporte toujours. Aussi ne faut-il pas sous-estimer l’influence des réseaux sociaux. Encore moins la puissance des rythmes musicaux de chez soi.



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