Chaarlity et Jupiter. Voilà deux noms qui ne sont étrangers à aucun des habitués de la musique urbaine d'ici. Chaarlity et Jupiter, voici deux artistes qui, même si on n'y pense pas toujours, ont bien plus de points en communs que de divergents. Points communs non seulement au niveau du physique (corpulence presque identique, même si Jupiter a des barbes et Chaarlity pas autant que lui), mais aussi au niveau de la sphère musicale.
La thématique centrale qui permet de trouver un point concoururent sur leur musique réside en deux mots : le genre féminin. Oui. Quand il s'agit de parler de sentiments amoureux (déception comme joie, solitude comme peine, tristesse comme plaisir, etc.), ils savent le faire. Lorsque d'ailleurs, de près, on suit la dernière sortie ("Près de moi") de Jupiter et la prochaine ("Aveugle") de Chaarlity, on est amené à considérer l'hypothèse d'une complémentarité dans leur récit.
Jupiter explique à son éprise qu'il veut bien construire une oasis d'amour, mais que sa carrière est primordial. Chaarlity, quant à lui, avait toujours quelque chose à dire sur sa relation : il préférait ses potes et pourquoi pas sa carrière jusqu'au jour où elle s'en va de façon définitive. Une suite logique, n'est-ce pas ? Un peu comme un film en deux parties avec pour idée maîtresse : prioriser sa chérie et la cajoler est nécessaire pour entretenir le feu de la passion.
En considérant cet aspect de la chose, un featuring des deux mondes oh combien complémentaires de Chaarlity et Jupiter ferait à tout point de vue mal, sinon même très mal. Chaarlity et Jupiter, ce serait une fusion réussie dans un monde où les mélodies font office de garant de bonne humeur et de toucher sur les émotions.
Messieurs, on y pense sérieusement ?
