Bientôt le Gala du Kanvô. Ah ! le Kanvô, ce pagne dont les motifs sont variés, dont la conception répond à la qualité, au design et à l’esthétique. Oh ! le Kanvô. Le Kanvô dont la fabrication a commencé avant même que le royaume du Dahomey luit au soleil...
Tout est parti d’une décision. Une décision prise de commun accord par deux ethnies : les Baatonou au nord et les Fon du sud. Ils avaient décidé de communier leur savoir et savoir-faire pour fabriquer un pagne, le Kanvô. Fabriqué au départ par une classe réservée, et par des familles définies, sa production s’est par la suite étendue. Une production qui suscita un engouement des rois d'antan. L’histoire retient que le Kanvô est le pagne que portaient officiellement les rois et hauts dignitaires de la cour d'Abomey.
Évidemment, aujourd'hui, il n’y a plus de roi, encore moins de royaume. D'ailleurs, le nom du pays n'est plus le même. Que de choses ont changé et évolué ! Le Kanvô a, lui aussi, évolué. Après son lifting, son rajustement de couleurs et de motifs au goût du moderne et du fun, il revient sur scène. Et de la plus belle des manières ! Il remonte sur le tapis à travers un gala, le Gala du Kanvô.
À cette soirée prendront part des personnalités à divers niveaux : acteurs du monde politique, promoteurs culturels, artistes, écrivains, journalistes, stylistes, etc. Ce sera le début d’une nouvelle ère pour le Kanvô !
Mais concrètement pourquoi s'habiller en Kanvô ? D'abord, parce qu’il est commercialisé à un prix moindre. Ensuite, il est fait en coton, une matière précieuse dans le textile. Enfin, la raison la plus importante, il est identitaire. En d’autres termes, il permet de reconnaître son porteur. De l’associer à une culture. Et ça, ça vaut de l’or !
Le Gala du Kanvô, initié par le PJAT, sera un lieu de brassage culturel interne, d’échange, de convivialité, et surtout de découverte. Comment ne pas y assister ?
