Alonzo : Faux pas ? Trop pressé ?


Grâce à ce single "Dans son sac", on parvient à se rendre compte, que le comorien a l'aptitude de pouvoir surfer sur la tendance sans creuser le contenu de ses phrases. Le corps se laisse transporter et la danse n'est jamais toujours loin. Mais la vidéo ! La vidéo est d'un ennui crispant. On y constate l'absence, de Gim's notamment et ce n'est pas principalement, en raison de sa réputation que le vide est d'autant plus visible. Mais spécialement, parce que les plans de la vidéo se focalisent uniquement et continuellement sur Alonzo. On commence ; Alonzo. On ralentit ; Alonzo. On avance ; Alonzo. Trop d'Alonzo-isation du coup ! Ainsi, alors que le refrain nous donne envie de voir Gim’s, on se découvre une perpétuation d'Alonzo dans cette vidéo. C'est à s'interroger même : est-ce par extrême culte du soi-même ? Ou parce que Maître Gim’s serait pris par ses activités artistiques ?

Et même dans ce contexte, pourquoi, n’avoir pas attendu afin d’étoffer la vidéo ? Alonzo était-il pressé ? Voulait-il que cette vidéo sorte comme accompagnement à sa tournée (ce qui paraîtrait improbable et inutile) ?

Omet-il que ce single prend un autre charme avec Gim’s ? D’ailleurs à la place d’un Gim’s, Alonzo, n’aurait-il pas pu se proposer des danseurs et danseuses break-dance ou de cette allure afin qu’une chorégraphie remplace valablement cette fixation du contenu visuel ? Même un Gweta à la Toofan aurait pu convenir ! Ou mieux : un Noudjihou à la Willy Mignon, aurait encore pu être original. Finalement, on peut continuer à kiffer le son dans nos lecteurs audios, mais quand on y pense, la vidéo sape un peu notre plaisir.




  • Le plan de Dieu
  • Anandel
  • audio/plan.mp3