Du premier au dernier titre, Darrken combine rap et chant sur son album. Alors qu’à ses débuts, il faisait du rap essentiellement égotrip, il sort pourtant un projet gospel qui lui a coûté cher ! Comment sa conceptions’est-elle réalisée et pourquoi fait-il du gospel ? Il nous répond.
Voluncorp : Pourquoi avoir donné "UmbrellaCoast" comme nom à ton album ?
Darrken : L’un de mes objectifs est de ne jamais fondre dans la masse. C’est ce qui m’a poussé à avoir l’idée claire et l’objectif d’orienter ma musique sur le mariage de l’art et du spirituel. Chaque titre étant un ‘’Umbrella’’ (parapluie), l’album est une côte aux parapluies, un "UmbrellaCoast". Mais ce parapluie n’est pas comme les autres, car son ombre donne la vie. Le projet est donc la côte des bonnes grâces, de la puissance divine et de l’amour incommensurable de Dieu. C’est l’expression des cris de joie que poussera une jeunesse assoiffée, fatiguée et désespérée.
Voluncorp : Pourquoi as-tu opté de ne faire que des sons gospels sur l’opus ?
Darrken : Je suis un artiste gospel. C’est mon appel ! C’est ce que je ferai jusqu’à la fin de mes jours. Toutefois, je le fais en pensant beaucoup et principalement à mes éléments de la street.
Voluncorp : Comment s’est fait le choix des artistes invités sur l’album ?
Darrken : Le choix des artistes n’a pas été fait par moi. J’ai eu assez de réactions bornées juste après la révélation de la tracklist. Certains n’étaient pas d’accord pour le fait que tous les artistes ayant collaborés avec moi ne font pas du gospel. Mais la vision étant personnelle, j’ai choisi ceux qui m’ont été révélés et ceux qu’il fallait sur ce projet. Dieu a besoin de tout le monde. "Gbadura" avec Niyi Kosiberu l’a confirmé.
Voluncorp : Combien t’a coûté la réalisation de l’album ?
Darrken : La valeur du projet ne peut être chiffrée en termes de francs CFA. Il vaut une vie. J’ai vraiment tout donné.
Voluncorp : Comment s’est alors fait le financement de "UmbrellaCoast" ?
Darrken : Je suis en mode autoproduction. Dieu a pourvu. Mais tous les ingénieurs de son, graphistes, photographes, réalisateurs, etc. ont réellement accompagné. Sans hésitation, ils ont d’abord fait leur le projet. A vie, je leur suis reconnaissant !
Voluncorp : Des 15 titres qui s’y trouvent, en as-tu un favori ?
Darrken : Tous les titres sont mes favoris. Ils ne sont pas pareils. Ils se complètent. C’est un peu comme un building. Chaque pilier qui le compose n’a rien à avoir avec le hasard !
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