Il semblerait que la réponse à la question posée dans le titre de cette rédaction soit un "oui". Et si c'était vraiment le cas - ce qui signifierait une collaboration entre Max Le Rouge et KeBlack - ce serait un coup de massue que poserait le label Soyimavo Music sur la musique urbaine béninoise !
Max Le Rouge et Keblack ne font pas de la musique d'un même registre. Un son marqué de leur passage à deux emportera, sûrement, différentes colorations musicales, non déplaisant au public. Ils ne vivent pas sur le même continent, encore moins dans le même pays. Un morceau de cette collaboration traversera absolument les frontières. Ce qui permettra à Max Le Rouge d'être connu à l'extérieur et à Keblack de faire croître sa côte de popularité ici... et ailleurs.
Même si un fossé d'âge, de maturité, d'expérience, d'espace, de temps, de style, d'attitude, de prestance, de positionnement dans la musique, sépare les deux artistes, ils ont un point en commun. En effet, en début de carrière, ils ont tous deux bénéficié du soutien d'aînés. Si pour Max Le Rouge, ce fût Dibi Dobo qui le remarqua et le signa sous son label, pour Keblack, ce fût un parterre d'artistes français. Parmi ces artistes, Maitre Gims. Voilà déjà un point de commun !
Si un tel featuring voyait le jour, il ne fait l'ombre d'aucun doute que Venus Music (qui gère aussi la carrière de Max Le Rouge) aurait mis la main à la casserole. Mais justement, pourquoi ne pas avoir commencé d'abord par des collaborations internes ? Cela aurait possiblement servir à consolider la fan base de Max Le Rouge avant de chevaucher hors de nos frontières. Bien sûr, il n'y a aucun mal à viser haut, mais comme dit le proverbe, « dèdèe gui nó bi » (c'est lentement que cuit l'akassa). Mais... pourquoi s'inquiéter alors que Max Le Rouge est si bien entouré ?!
Les mathématiciens diraient que « la probabilité est forte pour que » le son de Max Le Rouge et Keblack fasse jaser. Et nous le souhaitons.
Wamagax wê !
