Elles sont devenues des superstars sur les réseaux sociaux. Tout le monde en parle ou presque. Tout le monde donne son opinion sur leur existence, même si tout le monde ne les a pas vu. En Afrique, nombreuses sont les capitales qui en parlent : Cotonou, Dakar, Bamako, Ouagadougou, Abidjan, Abuja, Douala, etc. Les « love dolls » donnent matière aux discussions.
Les poupées sexuelles sont devenues en quelques jours l'un des sujets les plus commentés sur internet. Certains y voient un adieu aux disputes de couples, au manque d'affection, et un remède pratique pour combler les désirs sexuels - les poupées étant flexibles, réalistes, malléables, avec de vrais cheveux et des vêtements somptueux - étant à ce titre qualifiées d'électro-bienfaitrices. D'autres par contre voient en cette avancée technologique une chosification de la femme, sa marchandisation et une dépravation des mœurs.
Sauf que dans un camp comme dans l'autre, personne n'a encore vu les « love dolls » pour de vrai. Elles coûtent chères, avoisinant le million de FCFA suivant les options choisies et la qualité du produit. Par exemple sur Amazon, la poupée de qualité inférieure vaut une centaine d'euro soit environ 65.000 FCFA. Avec la situation économique prévalant, peut-on se l'offrir ?
Il n'en demeure moins que les poupées sexuelles sont apparues comme un fait marquant en cette fin du premier mois de l'année.
