Ce détail est si souvent balayé d'un simple revers de la main qu'on en oublie que la force d'un MC n'est pas seulement fonction de sa voix, de sa gimmick, mais aussi et surtout de ses clips ; car pour être vendu il faut des clips et des clips de qualité.
Le contraste imagé entre son âge relativement jeune (combien lui en donneriez-vous ?) et le thème qu'il aborde dans "Plus que belle" est juste effarant. Ce MC One n'a absolument rien à voir avec celui de "Anitché". Non. Il conserve en effet sa gestuelle occupant tout une superficie, mais reste sur un angle complètement différent, distinct, opposé au MC agité que Kédjévara DJ a fait connaitre.
Dans le même temps, il n'est pas si rare que de plus en plus jeune, les "enfants" (car il est toujours un enfant pour ses parents) soient touchés par les flèches de Cupidon. Et si MC One en est arrivé à parler simplement et calmement d'un sujet aussi complexe c'est peut-être qu'il a lui aussi connu l'amour. Dans ce cas, est-il déjà tombé amoureux ?
Équivoque du sujet, ce n'est pas de son histoire qu'il parle, mais plutôt de celle d'un serveur (de restaurant) qui tombe follement, alors là vraiment follement - amoureux d'une belle demoiselle. Osons le dire, la fille est belle. Et quand elle fait ses jeux d'yeux avec un regard innocent et incandescent, il y a de quoi vouloir être à ses côtés en tout temps.
Remarquez que MC One fait pratiquement du rap sur une prod qui tire légèrement sur du zouk mouvant. C'est plutôt réussi pour un "enfant" comme lui, car quoiqu'il soit relativement petit, il ne l'est pas pour autant dans sa tête. Vous savez quoi ? Dansez. Dansez et dansez autant que possible sur cette sortie.
Après tout, on a qu'une vie ; vous le savez.
