Avec lui ce sont les vannes, les blagues, les piques, la versatilité, et très rarement du CA C-1000 pour les tympans. Mais à la longue, Suspect 95 deviendra (s'il ne l'est déjà), un professeur en anthologie du rap. Et cela, personne ne l'aura vu venir !
« 95 fois suspecté », mais jamais n'aurions-nous pu penser qu'il ferait un son aussi tendre et calmant pour les âmes en quête de repos.
Quelque part, il n'a pas tort. Quelque soit notre domaine d'activité, nous avons juste besoin d'une aide ; d'une toute petite aide de rien du tout, mais qui ne viendra que tardivement (ou jamais) de ces hauts placés qui nous regardent de haut.
Mieux, nous avons besoin d'un espace pour vivre, pour laisser éclore sans clore notre talent, car s'il est vrai que chaque être humain en possède, alors c'est sûr qu'à notre naissance, notre premier cri vient avec.
Alors que tel peut exceller dans le "writing" des morceaux, tel autre peut être un génie dans le beatmaking pendant qu'un tel peut savoir toucher les cordes sensibles. C'est donc dans la virilité et la justesse de ses paroles vraies que Suspect 95 sonne le glas et gagne encore une fois son titre de suspect à continuer de suspecter dans le rap ivoirien.
L'effet du clip est encore plus fun lorsque vous prêtez d'abord attention au décor désertique. C'est comme si Suspect 95 y disait : « Même seul et isolé du monde, je me battrai. Pourquoi pas vous ? ».
Ensuite, l'expérience est encore plus fin lorsque vous l'aurez écouté avec des oreillettes ou un amplificateur. Faites donc le test. Vous verrez de quoi nous parlons.
Tôt ou tard, comme lui, nous rêvons de réaliser nos rêves.
Au final, croyez le ou non, "On ira" plus loin que ça.
