C'est parce qu'il a su rapidement cherché son chemin loin du rap français qu'il a réussi à trouver son "truc" à lui.
À fond, Tyaf est impliqué dans une stratégie de chansons populaires à cheval sur des vagues de thématiques sulfureuses accrochant toutes les couches de la population. Stratégie qui, non seulement fait sa marque de fabrique, mais encore lui remplit les poches. Âgé ou jeune, homme comme femme, personne n'échappe à sa magie qui opère et embarque tout le monde dans un même paquebot.
Et à 12 heures de ce paquebot surfant en plein sur des eaux où Tyaf navigue seul, se trouve l’île consacrant le summum de sa stratégie : un album. N'est-ce pas là d'ailleurs une bonne idée pour découvrir l'artiste dans toute la félicité de son art ?
L'album qui sortira soit en décembre (2017) soit en début de l'année prochaine (2018 donc) à en croire le manageur de l'artiste sera idéal pour (re)plonger dans l'univers fantasmagorique de Tyaf.
Il est entouré de personnes influentes dont Méko Prod, mais aussi de « personnes invisibles » travaillant à son épanouissement à travers un représentant de la culture béninoise : gambada. Et cela, il ne le cache pas ; ni lui, ni son producteur, ni son protégé encore moins son manageur.
C'est justement de ce dernier que la nouvelle relative à l'album est tombée lors du forum des labels tenu dans le cadre de la première journée du WAHH (à Bluezone).
Parlant de mythiques dieux de la tradition, Tôgbè, la recrue de Djabigan Entertainment a récemment annoncé, suivi d'une image que son gambada a accepté sa cigarette ; lui accordant ainsi le droit de sortir son deuxième single.
Demander la permission des puissances constituant le cosmos avant de balancer un morceau conforte dans l'idée que la tradition ne cesse de faire sa marche dans les sphères musicales, non ?
